Comparatif isolants traditionnels
L’étanchéité à l’air, le nouvel enjeu de la Réglementation Thermique 2012
La tendance dans l’habitat étant à la maison basse consommation, une bonne isolation doit s’accompagner d’une maîtrise des flux d’air à l’intérieur du bâtiment. Pour cela, une ventilation associée à une parfaite étanchéité à l’air des parois est indispensable. L’étanchéité à l’air a pour objectif de traquer les fuites d’air dues aux défauts dans la construction et synonymes de déperditions calorifiques donc de diminution de l’efficacité de l’isolation thermique.
Lorsqu’un bâtiment est perméable à l’air, des fuites d’air parasites peuvent générer des désagréments tels que courants d’air, parois froides ou encore fluctuations de température mais aussi, à terme, des désordres ou pathologies du bâtiment.
Plus l’air est humide, plus il transporte le chaud ou le froid et plus le point de rosée est élevé en température, source de condesation et de moisissures.
La performance de l’isolation thermique et acoustique s’en trouve aussi compromise. On estime que l’enveloppe non étanche à l’air d’une maison peut représenter jusqu’à 8 kWhep/m².an de surconsommation soit plus de 10% de la consommation globale.
La gamme des isolants s’est considérablement élargie. Le choix est donc parfois difficile pour un particulier qui se lance dans la construction ou la rénovation.
Certains ont une idée bien arrêtée sur l’isolant qui les protégera du froid et de la chaleur pendant de nombreuses années. Encore faut-il s’assurer que le matériau convient à l’application choisie.
S’il est possible d’utiliser pratiquement n’importe quel isolant en contre-cloison, il n’en est pas de même quand il s’agit d’isolation de façade par l’extérieur, de complexe de doublage ou du système Sarking.
Le choix du matériau isolant se fait alors en fonction de l’ouvrage dans lequel il doit être incorporé.
Le poids peut être un argument lors de votre choix, un matériau de densité élevée ne serra pas adapté à toute les situations. De plus, il se tassera au fil des ans (laine minéral, ouate de cellulose …)
ICYNENE ® allie légèreté et performance, c’est pourquoi il répond à toutes les situations, du vide sanitaire aux combles.
Comparaison avec quelque isolants traditionnels:
Les différentes familles d’isolants.
Isolants en laine minérale
Les matériaux isolants en laine minérale peuvent provoquer des irritations cutanées, oculaires ou respiratoires. Les fibres les plus fines peuvent pénétrer dans les poumons. Certaines fibres sont jugées comme étant cancérigènes ou susceptibles d’être cancérigènes.
Isolants en laines végétales
Paille, laine de chanvre, ouate de cellulose… sont des isolants végétaux. Sachez toutefois que des matières synthétiques et des additifs sont ajoutées aux matières premières d’origine végétale pour fabriquer ces isolants.
Isolants en laines animales
Les laines d’origine animale comme la laine de mouton ou la laine de plumes de canard peuvent être des produits isolants. Pour autant, ils doivent impérativement justifier de leurs caractéristiques techniques et de leurs performances. Sachez également que pour fabriquer ces isolants, il faut ajouter des additifs et traitements complémentaires.
L’isolant mince
Plusieurs dénominations désignent les produits minces réfléchissants : PMR, IMR, isolants minces multicouches, films minces, isolants thermo-réflectifs, isolants minces par thermo-réflexion, barrières radiantes, isolants nouvelle génération… le CSTB les classe comme «compléments d’isolation».
Isolants polystyrènes PSE, XPS et PUR
Les produits d’isolation en plastiques alvéolaires sont d’origine organique. Ils regroupent plusieurs familles de produits isolants à cellules fermées :
- 1/ Polystyrène expansé PSE,
- 2/ Polystyrène extrudé XPS,
- 3/ Polyuréthane PUR,
- 4/ Polyisocyanurate PIR,
- 5/ Phénoliques.
Ces isolants sont inflammables et dégagent des fumées toxiques. En plus de piégé l’air, les cellules fermées renferment des gaz toxique quelles restituerons tout au long de leurre durée de vie.